Une méthodologie adaptée à chaque mission

Le chargé d'inventaire doit d'abord établir sa méthode d'inventaire en fonction de plusieurs critères : Les objets à inventorier sont-ils des objets d'art sacré ? Des outils ? Des vêtements , etc. Où se trouvent les objets ? Sont-ils emballés ou pas ? Portent-ils un numéro d'inventaire ? Faut-il créer des numéros d'inventaire ? Quels sont les moyens matériels et logistiques mis à disposition par le commanditaire ?

 

 

 

Quelles informations l'inventaire doit-il contenir ?

Il faut également choisir les informations à faire apparaître dans l'inventaire. Souhaite-t-on un inventaire sommaire, détaillé ou à visée sanitaire ? Les objets sont-ils destinés à être exposés ? Y a-t-il des objets précieux à inventorier ? Certains objets sont-ils en mauvais état ?

 

 

Le travail d'inventaire

Ensuite débute l'inventaire proprement dit. Les objets formant un ensemble sont photographiés conjointement avant de procéder à l'inventaire de chacun d'eux. Ainsi des ornements sacerdotaux assortis et destinés à être portés ensemble sont photographiés en lot avant d'être photographiés et inventoriés séparément. Chaque catégorie d'information est notée dans l'inventaire. S'agissant de vêtements, il faut a minima une photographie du devant, une du dos, une à plusieurs vues de détail peuvent être nécessaires pour rendre compte d'une inscription sur le revers, d'une détérioration, etc.

 

 

Et aprÈS L'INVENTAIRE ?

L'inventaire, c'est le premier outil à avoir en mains (ou en tête !) pour conduire l'étude, la protection et la valorisation de vos collections. En effet, l'inventaire vous permet de bien connaître vos collections. C'est là que les idées germent !

Ce thème est bien représenté parmi mes objets ? Pourquoi ne pas concevoir une exposition ad hoc ?

En cours d'inventaire, j'ai repéré des objets dégradés. Je mets donc en place une campagne de restauration.

Autre exemple : quand nous avons réalisé l'inventaire de la collection de la Maison Musée Faure-Vincent du Bois à Cervières (05), nous avions repéré toute une collection de cartes postales envoyées par des Poilus à leur famille. Ces écrits montraient les problèmes rencontrés tant par les familles restées au village sans les hommes pour faire les récoltes, que les souffrances des soldats. Quand le Musée départemental des Hautes-Alpes a voulu monter une expo sur la Première Guerre mondiale, nous lui avons signalé l'ensemble cerveyrin. C'est ainsi qu'un gros prêt a été consenti par la petite Maison-Musée au grand Musée départemental !

Pour découvrir notre méthode pour valoriser des patrimoines et certains de nos travaux, rendez-vous sur la page Montrer l'Histoire.